Les 400 coups
Quand on est enfant, y a des fois où l’école, les parents ou l’injustice, c’est juste trop gros à encaisser et on explose. C’est le cas d’Antoine Doinel, le héros du film Les 400 coups, qui inaugure la Nouvelle Vague, ce mouvement artistique cherchant à redéfinir le cinéma. Focus sur 4 jeux vidéo qui font écho aux thématiques du film :
Noir et blanc
Attendu au tournant pour son premier film, le réalisateur François Truffaut, travaille avec grand soin sa mise en scène. Il choisit de tourner en noir et blanc pour coller à la réalité brute de son scénario. Parmi les jeux vidéo qui utilisent le noir et blanc comme élément de mise en scène, celui d’aventure Ghost of Tsushima fait exception. Il intègre un filtre “Kurosawa” activable dans les options qui reprend les codes graphiques des films de samouraïs du japonais Akira Kurosawa. Ou comment avoir la sensation de “jouer le cinéma”.
Problèmes familiaux
Antoine Doinel a de sérieux soucis de communication avec sa famille. Comment pourraient-ils se réconcilier ? On peut trouver des réponses avec Gone Home, un jeu vidéo atypique qui centre son expérience sur son histoire. On explore une maison familiale, grande, déserte et un peu flippante, mais ce n’est pas un jeu d’horreur ! On comprend petit à petit les relations compliquées entre l’héroïne qu’on incarne et le reste de sa famille. On comprend surtout les motivations de chacun et le chemin à suivre pour se réconcilier.
Ici, c’est Paris
Les 400 coups débute par un travelling dans les rues iconiques de Paris. Le décor est planté. Remember Me prend le parti de poser son histoire dans la même ville – mais en 2084 sous une version futuriste qui donne peu d’espoir pour notre avenir. Quand le film s’ancre dans la réalité, ce jeu vidéo tend vers une Paris fictionnelle pour mieux nous alerter des enjeux du monde de demain.
Faire les 400 coups
Pour finir sur une note joyeuse, Pixivore te conseille la réédition du jeu Titeuf Méga Party qui reprend l’idée d’une bande d’enfants moins intéressés par l’école que par toutes les bêtises qu’on peut y faire. Titeuf et sa bande, avec des dizaines de mini-jeux, savent nous rappeler que la jeunesse se partage aussi avec des ami.e.s et dans le refus du monde trop carré des adultes.