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The Rider
Attention, cette vidéo comporte plein d’infos intéressantes sur le film The Rider.
Les années collège d'Anne Émond
Pixivore est allé demander à Anne Émond, la réalisatrice de Jeune Juliette de nous raconter ses souvenirs de collège 🙂 !
La troupe des Q-Kidz
Derrière les Lionnes que rejoint Toni, il y a une vraie troupe de danse, les Q-Kidz. Anna Rose Holmer raconte comment elle a choisi cette troupe dans un entretien avec le site Yard : « Dans mon idée originale, le personnage de Toni me ressemblait beaucoup plus. Mais à force de temps et de dialogue avec mes deux collaboratrices [Saela Davis et Lisa Kjerulff], on a changé de direction et voulu aller vers une danse plus compétitive. On a cherché sur YouTube sans succès pendant 3 mois avant de tomber sur un clip de ce crew. On est tombées amoureuses d’elles. ».
Pour voir ce qui a pu attirer les scénaristes de The Fits, tu peux regarder ces vidéos :
La « Q-Kidz Dance Team » a été fondée en 1984 à Cincinnati, dans l’état de l’Ohio. Son but est bien sûr d’apprendre à danser mais aussi d’améliorer les vies des jeunes filles des quartiers difficiles en les tenant à l’écart de la violence et du trafic de drogue. La troupe compte une centaine de danseuses entre 4 et 18 ans. Les Q-Kidz de maintenant sont souvent les filles d’anciennes membres.
En choisissant les Q-Kidz, Anna Rose Holmer n’a pas seulement trouvé des danseuses, mais aussi toutes ses actrices, ses figurantes (lors de la réunion d’information, on voit les vrais mamans des Q-Kidz) et ses lieux de tournage (la maison des associations où s’entraînent danseuses et boxeurs, la passerelle et la piscine qui se trouvent à proximité).
Royalty Hightower, l’interprète de Toni qui a eu 10 ans pendant le tournage, faisait partie des Q-Kidz depuis ses 6 ans. Dans cet extrait où elle essaie pour la première fois de reproduire une chorégraphie des Lionnes, elle a dû, comme ses partenaires, « désapprendre » à danser. Pas facile pour une excellente danseuse de jouer une débutante !
Les 5 teen-movie d'Anne Émond
Un teen movie, c’est un film qui, comme son nom l’indique*, traite de l’adolescence et dont les personnages sont des adolescent.e.s.
*en anglais, teen = adolescence et movie = film
Pixivore est allé demander à Anne Émond, la réalisatrice de Jeune Juliette (un film qu’on peut donc classer dans les teen movies), quels étaient ses 5 teen movies favoris.
Made in Québec par Anne Émond
Anne Émond, la réalisatrice de Jeune Juliette, est originaire du Québec, une province du Canada située ici même 👇
L’occasion de lui demander de nous conseiller des films, des musiques, des livres… made in Quebec !
Dans les oreilles d'Anne Émond
Dans le film Jeune Juliette, la musique est vraiment trop bien !
Du coup, Pixivore a eu envie de demander à la réalisatrice du film, Anne Émond, de nous conseiller quelques chansons…
Urbaines
Urbaines, c’est une web-série documentaire (intégralement visionnable sur youtube) qui s’interroge sur la manière dont les femmes vivent l’espace urbain en France. Elle a été réalisée par l’association Yaka Fokus, qui a pour but de « promouvoir, valoriser et démocratiser l’audiovisuel ».
Pour le premier épisode, l’équipe de Yaka Focus est partie à la rencontre de Samira Sy, une danseuse de hip-hop, professeure et actrice culturelle de son quartier, véritable modèle pour les plus jeunes.
Et en prime, le making of de l’épisode pour découvrir les coulisses du tournages !
Les belles histoires de Cartoon Saloon
Parvana, une enfance en Afghanistan est le troisième des quatre longs métrages d’un studio qui s’est fait un nom dans le monde de l’animation : Cartoon Saloon. Basé à Kilkenny, une petite ville d’Irlande, le studio a été créé en 1999 par Tomm Moore, Nora Twomey et Paul Young.
Parvana est un peu différent des autres films de Cartoon Saloon. C’est le seul qui n’est pas situé en Irlande et son graphisme est plus réaliste que celui des trois films réalisés par Tomm Moore : Brendan et le secret de Kells (2006), Le Chant de la mer (2014) et Le Peuple Loup (2020). La touche Cartoon Saloon, c’est un graphisme très stylisé et épuré, influencé par les enluminures du Moyen-Age (Brendan) ou l’art moderne (Le Chant de la mer). Si tu es fan de figures géométriques, tu vas te régaler : les films de Cartoon Saloon sont pleins de ronds, de carrés et de triangles. Dans Parvana, on retrouve un style de dessin simplifié, avec beaucoup de cercles, dans les passages où Parvana et son père racontent une histoire. Au début du film, le père dit à sa fille que les histoires sont là pour nous rappeler que « tout change ». Comme dans Brendan et Le Chant de la mer, les petites histoires dans la grande histoire du film aident aussi les personnages à ne pas oublier leur héritage culturel (l’histoire de l’Afghanistan) et le passé de leur famille (la mort du frère)
En plus de leurs quatre longs métrages, Cartoon Saloon a aussi créé plusieurs séries pour la télévision. Tu connais peut-être Skunk Fu ! (2007) où des animaux protègent leur vallée grâce aux arts martiaux. Et si tu as une petite soeur ou un petit frère, ou si tu aimes tout ce qui est mignon, nous te conseillons les deux saisons de Puffin Rock (2015).
La voix de Parvana
Dans la version originale anglaise, ce sont deux jeunes actrices canadiennes d’origine indienne qui ont enregistré les voix de Parvana et de Shauza. Dans la version française, tu entendras surtout des actrices et des acteurs venant d’Iran. La voix de Parvana, c’est celle de Golshifteh Farahani, que tu as peut-être vue dans Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, Santa & Cie ou Les Malheurs de Sophie.
Même si son histoire est moins tragique que celle de Parvana, Golshifteh Farahani a aussi connu l’exil. A 23 ans, elle a dû quitter l’Iran, où elle était une grande vedette, pour venir vivre en France. Dans cette vidéo, elle raconte les raisons de son départ.
Comme Parvana, Golshifteh Farahani a aussi rasé ses cheveux dans sa jeunesse. Pas pour nourrir sa famille mais pour être libre et « disparaître dans la société sans être remarquée », comme elle l’explique dans cette autre vidéo.