Let's dance !
Classique du film de danse, Billy Elliot fait plusieurs fois référence à la comédie musicale hollywoodienne, la plus évidente étant l’évocation de Fred Astaire, l’une des grandes vedettes du genre, par la grand-mère !
Dans le montage de pixivore ci-dessous, tu pourras découvrir la suite de l’extrait du Danseur du dessus (1935) vu dans Billy Elliot et, dans le même film, Fred Astaire en duo avec sa partenaire Ginger Rogers. Un autre point commun entre Billy Elliot et Fred Astaire : Spider-Man ! Enfin, plutôt son interprète, Tom Holland, qui a joué Billy dans l’adaptation théâtrale du film et qui va bientôt incarner Fred Astaire dans un film biographique. Sexy Dance 3 (2010) rend aussi hommage à Astaire lors d’un épatant plan-séquence où le duo Moose – Camille danse au son d’un remix de sa chanson I Won’t Dance.
Dans les comédies musicales, les numéros chantés et dansés ne servent pas, le plus souvent, à faire avancer l’action mais plutôt à exprimer les sentiments et l’état d’esprit des personnages. A l’issue d’un montage-séquence où Billy apprend à exécuter un tour sur lui-même, le garçon exprime sa joie en dansant, comme le héros de Chantons sous la pluie (1952). La danse permet aussi à Billy d’extérioriser sa colère face aux pressions de ses proches et au sentiment d’enfermement, comme le fait Ren dans Footloose (1984).
Quand on est un danseur né comme Billy, chaque moment de la vie peut être l’occasion d’une chorégraphie, comme la préparation du petit-déjeuner qui suit le générique de début. Un moment filmé en un seul plan comme le parcours du héros de Baby Driver (2017), qui marche au son de Harlem Shuffle de Bob & Earl. Quand Mme Wilkinson raconte l’histoire du Lac des Cygnes à Billy, le montage donne l’impression que le gigantesque pont transbordeur bouge au rythme de la musique de Tchaïkovski. La séquence rappelle une autre traversée : celle du générique de la plus grande comédie musicale française, Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967).